Le projet de construction pour lequel l’enquête publique est en cours, troublera fortement cette qualité de vie :
la construction dans cette rue d’un ensemble de 14 appartements ‘de luxe’ et de 18 garages souterrains (alors qu’il en faudrait minimum 28 !) modifiera de manière irrémédiable ce quartier : densification renforcée d’habitants, ajout de véhicules multiples sur un espace public où le parking est denrée rare [déjà actuellement] et le deviendra encore plus quand les emplacements disponibles sur le boulevard de la Woluwe auront été réduits drastiquement par les aménagements du tramway 94
le projet de façade présenté dans l’enquête écrase littéralement l’harmonie du bâti existant [constructions datant de la fin du XIX° et du début du XX° siècles] et principalement les 2 immeubles historiques remarquables de la rue (qui ont joué un rôle social dans la commune, ancienne poste de des 2 Woluwe, la grosse ferme Vanderzypen avec son ancienne salle de fêtes)
la hauteur de la façade à rue, projetée dans le plan de l’immeuble dépasse le prescrit du bâti actuel et brise l’alignement des corniches !
la « toiture » du futur bâtiment avant ne s’harmonise absolument pas aux immeubles voisins (hauteur, inclinaisons, jonction…).
l’emprise du bâtiment représenté en intérieur d’îlot est impressionnante : elle mériterait une grande propriété aérée et verte et non un ensemble de locaux dont les sommets constituent des points de vue et d’observations uniques sur les propriétés voisines et la promenade du chemin de fer.
La destruction et la disparition de tout le bâti des 2 parcelles tire un gros trait sur l’histoire des deux Woluwes ; en effet, les Ets Vanheule sont là depuis la venue du chemin de fer fin du 19 éme siècle, où ils étaient d’abord marchands de charbon (amené par les trains) ensuite charbon et matériaux.
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